Préface

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Un vitrail ne doit être, ni une décoration, ni un tableau de chevalet, mais la manifestation d’une lumière mystique, cet au delà du temps présent et qui ouvre sur la fin des temps afin de créer un lieu de prière et de méditation, émouvoir.

Ne pas représenter le temps par la figuration, mais être couleurs  » temps qui passe  » chargées de messages et qui prennent en compte la luminosité extérieure diffusée par l’astre solaire.

Créer une sensation d’illumination, un incorporel rayonnant,  » presque rien « , décliner une harmonie de couleurs très douces qui révèlent un autre monde.

Voir la trace de l’invisible mystère divin, une trace qui ouvre au delà des murs de l’église. Une aura diaphane.

Rendre visible l’invisible, être la lumière et signifier un absolu.
S’élever du matériel dans l’immatériel, provoquer une architecture de transparence.

Par la vibration de couleurs sur les murs et les sols, créer le volume sans poids afin de donner à l’église l’aspect humble et sans luxe, apparent accessible à tous.

Être amené à interroger l’acte de création sans être forcément rebut intellect.

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